L’eau et le sol
Voici les 2 fondamentaux de la santé et de la pérennité d’un jardin : l’eau et le sol.
L’eau : un bien précieux à préserver
Changeons nos habitudes de consommation de l’eau, y compris au jardin ! Nous pouvons agir sur plusieurs plans :
- Soins et régénération du sol
- Choix de plantes mieux adaptées à la sécheresse
- Paillage = Mulching des plantations et utilisation de plantes couvre sol
- Sélection de gazon, gazon fleurit ou prairie fleurie plus résistants à la sécheresse
- Gestion appropriée de l’arrosage (automatique)
- Récupération des eaux de pluie
- Arrosage automatique que si estimé nécessaire et réglé de manière optimale
- Choix de revêtements perméables favorables à l’infiltration de l’eau
L’arrosage : un jeu d’enfant ! et pourtant... souvent nous arrosons mal !
Le sol : trésor vivant et méconnu
Un sol sain est la clé d’une bonne croissance. Il est à même de retenir l’eau et les éléments nutritifs indispensables à l’alimentation des plantes tout en assurant une bonne oxygénation du milieu racinaire.
Un tel sol est un milieu de vie favorable à la microfaune du sol, la milleure alliée du jardinier !
L’amélioration de la qualité du sol est à envisager sur le moyen à long terme:
- apport modéré et en temps approprié de compost de bonne qualité : ni trop ni trop peu : un trop fort enrichissement en terreau industriel n’est pas forcément bon !
- paillage du sol ou mulching
- utilisation d’engrais naturels ou de préparations à base de plantes
- limitation voir suppression des engrais ou traitements chimiques
- travail du sol adéquat et par temps approprié afin d'éviter la compaction du sol
Lors de chantiers de construction, il est fréquent que les sols se retrouvent compactés par le passage des machines, par un mauvais stockage ou que la couche de terre végétale remise en place à la fin des travaux soit insuffisante. La récupération de telles situations peut prendre plusieurs années. Malheureusement dans de rares cas, il peut être nécessaire d’envisager le remplacement de la terre végétale









Quand et comment arroser
Pour habituer une jeune plante à la sécheresse, la meilleure solution est d’arroser le moins souvent possible ! Par contre, chaque arrosage doit être très abondant : il faut que l’eau forme une tache d’humidité en profondeur, bien au-dessous du niveau de la motte de la plante pour « tirer » les racines vers le bas. Les racines se développent toujours vers les zones les plus humides. Avec un arrosage espacé, mais abondant, les racines vont progresser vers les couches les plus basses du sol, là où l’humidité persiste plus longtemps sans s’évaporer. La plante garde ses racines au frais, elle va pouvoir tenir 2 ou 3 semaines en été sans arrosage.. Au contraire, les « mouillettes », ces arrosages où l’on apporte tous les soirs une faible quantité d’eau, rendent la plante artificiellement sensible à la sécheresse. Un arrosage superficiel répété va induire un mince tapis de racines justes sous la surface, là où l’évaporation est la plus intense. La plante n’a alors aucune autonomie : sitôt qu’on oublie d’arroser, on la voit peiner, elle tire la langue et en quelques jours elle semble prête à mourir de soif.
Texte tiré de « Pour un jardin sans arrosage de Olivier Filippi

arrosage quotidien , peu abondant.
« Mouillettes »

arrosage goutte à goutte, 3 fois par semaine 1/2heure

cuvette d’arrosage , arrosage abondant : 20 à 30litres/ 2 semaines